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Ville non sexiste, recrutement et inégalités de patrimoine

Voici trois actualités phares des semaines écoulées sur le front de la mixité…

Publié le 26/11/2021 à 8:00

Nantes : première ville non sexiste en France ?

Des trottoirs trop étroits pour laisser passer les poussettes, des espaces de loisirs réservés aux garçons, un éclairage public peu sécurisant… La ville n’est pas toujours égalitaire et hospitalière vis-à-vis des femmes.  Comment faire en sorte qu’elle soit plus agréable à vivre pour tous ? Quels sont les leviers pour agir et relever ce défi ? Quelles initiatives sont développées ? Lors de la dernière campagne pour les municipales, Johanna Rolland, alors maire sortante, s’est engagée à « lutter contre toutes les formes de discriminations » pour que Nantes devienne « la première ville non sexiste de France à 10 ans ». Une conférence-débat, à l’initiative de la capitale des Pays-de-la-Loire, s’est tenue en mars dernier sur ce sujet.

 

Entreprises : le recrutement face au défi de la diversité

Les entreprises commencent à prendre la mesure de l’uniformité de leurs équipes salariées et tentent de mettre en place des dispositifs afin de favoriser l’ouverture à des profils différents. Près de 76 % des dirigeants d’entreprise déclarent même que le sujet de la diversité et de l’inclusion est « important pour leur organisation ». D’ailleurs, 71 % d’entre eux disposent désormais d’un budget réservé à cet effet. Mais qu’en font-ils vraiment ? Au dernier bilan du ministère du Travail, une centaine d’organismes représentant 1,3 million d’actifs avaient obtenu le label diversité. Les entreprises s’engagent ainsi à mettre en place des processus de recrutement et de promotion de carrière transparents et vérifiables.

 

Dans le couple, les inégalités de patrimoine entre hommes et femmes se creusent

Des chercheurs ont étudié les inégalités de patrimoine entre les femmes et les hommes vivant en couple. Conclusion ? « Elles ont quasiment doublé dans notre pays en presque vingt ans, passant de 9 % en 1998 à 16 % en 2015, c’est-à-dire qu’en moyenne les hommes ont un patrimoine qui a augmenté plus vite que celui des femmes », constate Marion Leturcq, de l’Institut national d’études démographiques (Ined). Un résultat d’autant plus surprenant qu’en France, aujourd’hui, les jeunes femmes sont en moyenne plus diplômées que les jeunes hommes et peuvent donc prétendre à de meilleurs postes. Pourtant, force est de constater que dès que les femmes se mettent en couple, elles y perdent, aussi bien en matière de « stock » – c’est-à-dire sur le patrimoine qu’elles constituent – qu’en matière de « flux » – c’est-à-dire sur leurs revenus…